Émeutes en Nouvelle-Calédonie : l'état d'urgence décrété
Mercredi 15 mai, un commissariat de police a entièrement brûlé et un gendarme de la brigade de Melun a été abattu. En plus des personnes décédées, de nombreux blessés sont à déplorer. Une vidéo montre des émeutiers qui auraient été touchés non pas par des balles de policiers, mais par des Calédoniens qui tentent de protéger leurs maisons et leurs entreprises en s’organisant parfois en milices et en dressant des barricades.
Des violences concentrées dans la capitale
Concentrées à Nouméa, les scènes de guérillas urbaines ont lieu à la lisière entre quartiers populaires à majorité kanak et les zones plus aisées à dominante européenne. Des blindés ont été déployés dans le territoire. De très nombreux Calédoniens vivent dans l’angoisse. Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a défendu l’importance d’un retour à l’ordre et appelle au dialogue. Cinq partis politiques de Nouvelle-Calédonie appellent à l’apaisement. Selon eux, un accord reste possible pour déterminer l’avenir du territoire.
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