Nicolas Sarkozy s'est rendu jeudi au chevet du policier renversé la veille à Tarascon lors d'un contrôle routier
Le président, qui a rencontré sa famille, a déclaré à la sortie de l'hôpital Nord de Marseille: "J'espère que la justice décidera des conséquences des actes de ces agresseurs très sévèrement". "C'est de la sauvagerie, ce sont des assassins et ça ne restera pas impuni".
Les deux occupants du véhicule ont été interpellés et placés en garde à vue.
Le policier, âgé de 35 ans, qui se trouve dans un état critique, a été volontairement percuté par un véhicule refusant de se soumettre à un contrôle routier.
Les deux agresseurs de Christophe Coycault, 34 ans, et père de deux enfants de 3 et 5 ans, "ont un lourd casier judiciaire", a insisté le chef de l'Etat.
Une patrouille de police avait pris en chasse une Clio avec deux occupants, qui zigzaguait sur la chaussée. Quand la voiture s'est retrouvée dans une impasse, son chauffeur a pris la fuite à pied. Tandis qu'un des policiers restait sur place pour tenter d'interpeller le passager, l'autre a poursuivi le conducteur et l'a rattrapé.
Quand il est revenu à la voiture, il a découvert son collègue sous les roues, présentant plusieurs traumatismes. Selon les premières investigations, le passager de la Clio aurait pris le volant et écrasé le policier qui tentait de le retenir, avant de prendre la fuite, à pied.
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