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Nicolas Sarkozy "aura une vie plus tranquille s'il ne se représente pas", estime son père

"C'est une opinion de père qui aime son fils et qui aimerait le voir heureux", déclare Pal Sarkozy, qui publie ses mémoires, intitulées "Tant de vie" (Editions Plon) dans une interview au Parisien de vendredi .L'artiste-peintre dit pouvoir "imaginer le poids des soucis qu'il porte : entre la crise économique, le chômage, les gens dans la rue...".
Article rédigé par France2.fr
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Pal Sarkozy, père du président de la République, le 25 mars 2010 à la télévision (AFP - THOMAS COEX)

"C'est une opinion de père qui aime son fils et qui aimerait le voir heureux", déclare Pal Sarkozy, qui publie ses mémoires, intitulées "Tant de vie" (Editions Plon) dans une interview au Parisien de vendredi .

L'artiste-peintre dit pouvoir "imaginer le poids des soucis qu'il porte : entre la crise économique, le chômage, les gens dans la rue...".

Parlent-ils de politique ensemble ? "Jamais ! C'est un sujet tabou, surtout en famille. En revanche, lorsqu'il m'arrive de le voir en tête-à-tête à l'Elysée, il me parle de sa vie...", même s'il reste "très discret" sur les difficultés de sa fonction, confie-t-il.

Sur l'action de son fils à la tête de l'Etat, Pal Sarkozy estime qu'"il n'a pas eu de chance".

"La crise mondiale est arrivée peu de temps après son élection, mais il a su y faire face avec beaucoup de courage", observe cet homme arrivé sans un sou de Hongrie en 1948 avant de travailler dans la publicité.

Plus jeune, Nicolas Sarkozy était "très volontaire, travailleur et parfois coléreux", se souvient-il.

Pal Sarkozy, 82 ans, précise avoir "bien sûr" demandé l'autorisation de son fils avant d'entamer la rédaction de ses mémoires. "Au début, il n'était pas très chaud mais je l'ai tout de même fait, en lui transmettant mes écrits à chaque fois que je terminais 50 pages", explique-t-il. Selon lui, le chef de l'Etat "n'a jamais proposé la moindre correction".

"En tant qu'artiste, c'est un avantage énorme de porter le nom du président de la République française", reconnaît-il. "Cela m'ouvre l'accès à beaucoup d'expositions" mais "le revers de la médaille, c'est que je m'interroge sur la sincérité des critiques qui sont souvent très élogieuses, parfois trop", indique Pal Sarkozy.

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