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Nicolas Sarkozy a réuni jeudi un conseil de défense et de sécurité, le quatrième depuis le rapt des Français au Niger

C'était une réunion restreinte, avec notamment le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que les principaux chefs de la police, selon l'Elysée.La présidence n'a donné aucun détail sur le contenu des discussions.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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  (France 2  Jacques Loew)

C'était une réunion restreinte, avec notamment le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Défense, ainsi que les principaux chefs de la police, selon l'Elysée.

La présidence n'a donné aucun détail sur le contenu des discussions.

La réunion a duré une heure, de 9h30 à 10h30. Y ont participé le chef du gouvernement François Fillon et les ministres de l'Intérieur Brice Hortefeux et de la Défense Hervé Morin. Leur collègue des Affaires étrangères Bernard Kouchner, actuellement à l'ONU à New York, était représenté par l'un de ses collaborateurs.

Les principaux chefs de la police étaient également présents: Michel Gaudin, préfet de police de Paris, Frédéric Péchenard, directeur général de la Police nationale, Erard Corbin de Mangoux, patron de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), ainsi que le chef d'Etat-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, et le chef d'Etat-major particulier du président Sarkozy, Benoît Puga.

M. Sarkozy a indiqué mercredi en conseil des ministres que les services de l'Etat français étaient mobilisés pour obtenir "dans les meilleurs délais" la libération des otages, aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Toutefois, alors qu'Aqmi a mis en garde la France contre toute opération visant à libérer les otages, Paris a affirmé n'envisager "à ce stade" aucune intervention terrestre.

"Pour l'instant, notre souci, c'est de pouvoir entrer en contact avec Al-Qaïda, d'avoir des revendications que nous n'avons pas", a déclaré Hervé Morin jeudi matin sur RTL.

Les sept otages sont pour la plupart des collaborateurs des sociétés françaises Areva et Satom (groupe Vinci). Ils seraient désormais retenus dans le nord-est du Mali.

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