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Les trois principaux suspects du braquage d'une bijouterie au centre de Lyon mardi ont été mis en examen samedi

Les trois hommes de 22, 23 et 25 ans, qui avaient utilisé des blousons de policiers, ont été écroués. Motifs de la mise en examen: "vol avec arme en bande organisée", "recel en bande organisée de vol aggravé", "détention et transport d'armes" et "association de malfaiteurs".Selon le parquet, ils encourent jusqu'à 30 ans de réclusion.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Des policiers surveillant l'entrée de la bijouterie braquée le 1er juin 2010 à Lyon (AFP - JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

Les trois hommes de 22, 23 et 25 ans, qui avaient utilisé des blousons de policiers, ont été écroués. Motifs de la mise en examen: "vol avec arme en bande organisée", "recel en bande organisée de vol aggravé", "détention et transport d'armes" et "association de malfaiteurs".

Selon le parquet, ils encourent jusqu'à 30 ans de réclusion.

Originaires de la banlieue lyonnaise, les trois accusés sont "extrêmement connus" des services de police pour des "vols avec violences" ou "violences à agent public", a rapporté le parquet..

Mardi après-midi, les voleurs étaient arrivés à bord d'une Audi équipée d'un gyrophare et avaient fait irruption chez le bijoutier suisse Jaeger-LeCoultre, en plein coeur de la presqu'île lyonnaise. Ils étaient armés de fusils d'assaut.

Le butin, estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros de bijoux, voire un million d'euros, avait été saisi dès l'interpellation des deux premiers membres du groupe mardi, une demi-heure après l'attaque, à leur retour à Caluire, dans la banlieue de Lyon, à bord de la voiture utilisée pour le vol. Deux autres hommes avaient ensuite été interpellés mercredi, dont un a été relâché et n'a donc pas été déféré au parquet samedi, contrairement aux trois autres.

"Les blousons et les gilets pare-balles proviennent d'un vol par effraction à la direction de la formation" de la police à Lyon en mai, avait déclaré mercredi le directeur de la PJ lyonnaise.

Les enquêteurs étudient les liens des suspects avec une dizaine de braquages de
bijouteries qui ont eu lieu ces derniers mois dans la région lyonnaise, dont certains se sont déroulés avec violences. Certains malfrats ont ainsi pris des employés en otages ou ont fait usage de leurs armes.

La capitale des Gaules est le premier pôle de fabrication de bijoux en France.

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