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Soupçons de manipulations sur les comptes Twitter d'Hidalgo et d'Ayrault

Les collaborateurs de Jean-Marc Ayrault et d'Anne Hidalgo, ont relevé une explosion soudaine du nombre d'abonnés à leurs comptes Twitter. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran du compte officiel du Premier ministre, Jean-marc Ayrault, samedi 8 mars 2014.  (TWITTER.COM )

Des dizaine de miliers de nouveaux "followers" en l'espace de quelques heures, est-ce trop beau pour être vrai ? Les collaborateurs de Jean-Marc Ayrault et d'Anne Hidalgo, ont relevé samedi 8 mars une explosion soudaine du nombre d'abonnés aux comptes Twitter du Premier ministre et de la candidate PS à la mairie de Paris. Ils soupçonnent une manipulation. 

D'autres personnalités politiques, comme Ségolène Royal, Stéphane Le Foll, François Fillon ou Jean-François Copé auraient été victimes du même phénomène sur leur compte Twitter, souligne le Lab d'Europe 1.

Une "manipulation extérieure"

Le compte Twitter d'Anne Hidalgo a enregistré plus de 50 000 nouveaux abonnés dans la nuit de vendredi à samedi. Ses collaborateurs dénoncent une manœuvre visant à gonfler artificiellement le nombre d'abonnés de la candidate socialiste aux municipales à Paris. "Une progression d'une telle ampleur ne peut être due qu'à une manipulation extérieure", a expliqué la responsable numérique de la campagne de la candidate socialiste, Clémence Pène, dans un communiqué. 

"Ce n'est pas la première fois que le compte @Anne_Hidalgo subit de telles manoeuvres. Nous n'avons jamais pratiqué et nous dénoncerons systématiquement l'achat de 'faux followers'", souligne-t-elle. Elle a d'ailleurs alerté les services de Twitter France et souhaite que "ce problème soit réglé rapidement".

Emile Josselin, conseiller internet et réseaux sociaux du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, également touché par cette explosion soudaine du nombre d'abonnés, s'interroge quant à lui une éventuelle manipulation "venue de l'extrême droite" afin de discréditer les hommes politiques ayant supposément acheté des abonnés.

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