La canicule qui s'abat sur la France est un nouvel épisode du début d'été difficile des agriculteurs. En campagne, les céréaliers souffrent de la météo. C'est le cas de Cyril Milard à Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne).Ici, la terre est desséchée, craquelée. Cyril Milard en est sûr : cette année, son blé sera de qualité moindre et ses épis de maïs n'auront que peu de grains. Depuis six semaines, l'agriculteur n'a bénéficié que de 2 mm de pluie, alors qu'il lui en fallait au moins 30 rien qu'en juin. Dans la région, il a plu 10 fois moins que d'habitude.Une deuxième année délicateCyril, comme beaucoup d'agriculteurs, ne peut s'offrir de forages ou d'équipements pour pallier le manque de pluie. À France 2, il confie sa crainte : perdre 20% de sa récolte cette année, après un dernier exercice déjà difficile. Seule une augmentation du prix des céréales pourrait sauver sa saison.