Les 200 premiers militaires envoyés en Afghanistan vont rentrer en France aujourd'hui mercredi.
Le retrait progressif du contingent français en Afghanistan d'ici à 2014 commence mercredi, avec le premier retour de 200 militaires.
Au total, 1000 soldats français devraient avoir quitté le pays à la fin de l'année 2012, selon l'armée française à Kaboul. Ce désengagement répond à celui passé par les Etats-Unis, leaders de la coalition internationale déployée dans le pays depuis la fin 2001.
4000 soldats français quitteront le pays en guerre depuis les attentats de septembre 2001. Le désengagement intervient alors que l'été 2011 a été particulièrement meurtrier pour l'armée française qui a perdu 17 hommes entre le 1er juin et le 17 septembre.
Au total, 75 soldats français ont été tués depuis 2001 dans le cadre des opérations en Afghanistan. Les soldats français y sont déployés majoritairement dans le district de Surobi (province de Kaboul) et dans la province voisine de Kapisa, à une soixantaine de km au nord-est de la capitale.
194 militaires, dont les 172 légionnaires de la 2e Compagnie du 2e Régiment étranger parachutiste (REP, Légion étrangère), basé à Calvi (Corse, sud-est de la France), devaient décoller mercredi de l'aéroport militaire de Kaboul. Les légionnaires du REP avaient commencé leur actuelle mission le 6 juillet. Outre les légionnaires, qui étaient déployés sur la base de Tora, en Surobi, 11 membres des OMLT (Equipes de liaison et de tutorat opérationnel encadrant l'armée afghane), dix de la mission Epidote, chargée de la formation de l'armée afghane, et un membre de l'état-major ont quitté l'Afghanistan.
Avant de rejoindre la France, ils passeront par un "sas de décompression" de plusieurs jours à Chypre, comme tous les militaires français quittant le théâtre afghan. "En 2014, tous les soldats français seront partis d'Afghanistan, tout sera transféré aux Afghans", avait indiqué Nicolas Sarkozy le 12 juillet à Kaboul.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.