Le taux d'abstention s'est élevé à 55,03% dimanche lors du second tour des élections cantonales
Au premier tour, il s'élevait à 55,68%. En 2004, lors des dernières élections concernant cette série de cantons, l'abstention avait été de 33,51% et en 2008 de 44,53%.
Seules des élections européennes ont connu un taux d'abstention supérieur: 59,37% en 2009, après 57,24% en 2004.
"Dans les 126 cantons où il y a un duel droite-FN, les électeurs de gauche ne sont pas incités à voter", a estimé Frédéric Dabi de l'IFOP dimanche. De même, "le mot d'ordre ni-ni donné à droite n'a pas encouragé la participation dans les quelque 200 cantons où (s'opposaient) au second tour la gauche et le FN".
Pour cet analyste, la faible participation est également "une illustration de la crise du politique en France, qui exprime le désenchantement des électeurs". "On est dans un cycle d'abstention croissante" depuis les municipales de 2008, accentué avec les européennes de 2009 puis les régionales de l'an dernier".
Rappel des principaux paramètres de ces cantonales 2011
Avant cette élection, la gauche était majoritaire dans 58 départements, la droite dirigeant les autres mais plusieurs départements, surtout à droite, peuvent basculer. Les conseillers généraux sont élus cette fois pour trois ans au lieu de six.
Les 21,4 millions d'électeurs pouvaient voter jusqu'à 18h00 sauf en région parisienne et jusqu'à 20h00 dans quelques grandes villes de métropole. 3.124 candidats se disputaient 1.566 sièges de conseillers généraux encore à pourvoir pour ce second tour de scrutin. 460 conseillers généraux avaient été élus dès le premier tour le 20 mars.
L'élection des nouveaux présidents de conseils généraux aura lieu le jeudi 31 mars. Si à l'issue de trois tours de scrutin aucune majorité ne s'est dégagée, ce sera au doyen d'âge de présider l'assemblée départementale.
Tout savoir sur les cantonales 2011
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