Le service civique a été définitivement adopté jeudi par le Parlement lors d'un ultime vote du Sénat
Le Haut commissaire aux Solidarités actives et à la Jeunesse, Martin Hirsch a salué "un petit miracle républicain" en référence au vote quasi-unanime de cette proposition de loi du sénateur Yvon Collin (radical de gauche).
Seul le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) a voté contre, jugeant le texte "insuffisant".
Sur la base du volontariat et prévu pour remplacer l'actuel service civil volontaire, le service civique s'adressera aux jeunes de 16 à 25 ans, qui seront accueillis pour une période allant de 6 à 12 mois dans une association, une collectivité locale ou une ONG, en France ou à l'étranger.
"Pour qu'un miracle ne se transforme pas en mirage", M. Hirsch a rappelé avoir obtenu "l'engagement de l'Etat d'atteindre 10% d'une classe d'âge soit 75.000 volontaires en 2014, à partir des 10.000 possibilités offertes en 2010" et "un engagement du gouvernement de faire augmenter régulièrement les crédits consacrés au service civique, pour atteindre un peu plus de 500 millions d'euros en 2014".
Il a mis par ailleurs l'accent sur une disposition du texte "passée inaperçue" mais "fondamentale". "Pour la première fois, la loi reconnaît une obligation de prendre en charge systématiquement tous les jeunes entre 16 et 18 ans en formation ou en emploi".
Service civique : mode d'emploi
Les missions seront multiples : rénovation de centres d'hébergement, aide aux victimes de catastrophes naturelles, activités de préservation de l'environnement, information sur la sexualité dans les établissements scolaires et "missions de défense et de sécurité".
L'indemnité versée aux jeunes sera intégralement attribuée par l'Etat. Elle pourra varier entre 540 et 640 euros mensuels et un décret en fixera les modalités. La période de service sera par ailleurs comptée dans le calcul des droits à la retraite.
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