Le prêtre d'origine indienne, qui a disparu le 29 juillet dans le secteur de la forêt de Compiègne, a laissé une lettre
Le prêtre a laissé une lettre dans laquelle il faisait part "d'intentions suicidaires", a confirmé vendredi le parquet de Compiègne, selon lequel d'autres pistes restent toutefois ouvertes.
"Je confirme qu'une lettre a été retrouvée par les enquêteurs, laissant penser à des intentions suicidaires", a indiqué Ulrika Delaunay-Weiss, procureur de Compiègne. "Seule la découverte" du corps "permettra de confirmer les intentions suicidaires qui ont été analysées dans ce courrier, qui semblaient assez claires", a tenu à souligner Mme Delaunay-Weiss.
"Toutes les pistes (accident, suicide, départ) restent ouvertes", hormis la piste criminelle "pour le moment exclue", a toutefois ajouté la magistrate, qui envisage aussi "le départ volontaire physique, c'est-à-dire l'éloignement de la communauté pour prendre une autre option de vie".
Les enquêteurs ont également recueilli le témoignage de deux personnes qui ont croisé le prêtre vendredi, à Lacroix-Saint-Ouen, une commune aux portes de la forêt, au sud de Compiègne. Leur témoignage "confirme qu'il est parti vivant de la communauté religieuse et la thèse d'un départ volontaire ce vendredi matin-là", estime la magistrate.
Ces déclarations ont incité les autorités à élargir le périmètre des recherches, avec l'aide de la gendarmerie de Senlis, responsable de ce secteur de la forêt de Compiègne. Une vingtaine de gardes républicains à cheval devaient également "quadriller le secteur sud de la forêt de Compiègne", vendredi.
Cet homme de 38 ans qui était parti à vélo dans la forêt, logeait depuis un an dans les locaux de Points-Coeur, une ONG internationale, où tous ses effets personnels ont été retrouvés, a indiqué Mme Delaunay-Weiss.
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