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Le président PS de l'Association des régions des France, Alain Rousset a demandé "solennellement" à être reçu à l'Elysée

Un peu plus de deux semaines après un scrutin qui a vu la gauche remporter 21 des 22 régions que compte la métropole, l'ARF entend faire savoir sa vive opposition à la réforme de la fiscalité locale qui "prive les régions des moyens nécessaires à la poursuite des politiques qui viennent d'être largement approuvées" lors des élections régionales.
Article rédigé par France2.fr
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Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine et président de l'association des régions de France (26 mars 2010) (AFP / Nicolas Tucat)

Un peu plus de deux semaines après un scrutin qui a vu la gauche remporter 21 des 22 régions que compte la métropole, l'ARF entend faire savoir sa vive opposition à la réforme de la fiscalité locale qui "prive les régions des moyens nécessaires à la poursuite des politiques qui viennent d'être largement approuvées" lors des élections régionales.

"Nous demandons solennellement une audience le plus vite possible au président de la République", a déclaré au cours d'une conférence de presse le président (PS) de la région Aquitaine, qui venait d'être réélu à l'unanimité par ses pairs, moins deux abstentions, à la tête de l'ARF.

Deux autres présidents socialistes avaient annoncé leur candidature, Michel Vauzelle (Provence-Alpes-Côte d'Azur) et Jacques Auxiette (Pays de la Loire). M. Vauzelle a été le premier à se retirer, suivi par M. Auxiette à l'issue d'un tour de table qui donnait M. Rousset gagnant.
M. Auxiette a salué la réélection de M. Rousset, insistant "sur la nécessité d'une stratégie offensive de l'ARF" face au projet de réforme territoriale.

"Nous devons pouvoir mettre en place un dialogue, dans l'intérêt du pays, entre l'Etat et les régions", a pousuivi M. Rousset. "Ce dialogue se pratique dans tous les pays décentralisés ou fédéraux", a-t-il relevé.

Il faut "un acte III de la décentralisation"
"Nous devons expliquer au président de la République que nous risquons de nous trouver dans l'incapacité de répondre à l'ensemble des sollicitations de l'Etat sans une profonde évolution de nos relations", a affirmé M. Malvy. "Notre reconduction à la tête des régions est la réponse des citoyens qui ont tranché en notre faveur", a-t-il ajouté. Tandis que pour René Souchon (PS, Auvergne), la réforme territoriale "n'est pas populaire et les Français comprennent qu'il faut un acte III de la décentralisation".

Pour François Bonneau (PS, centre), "ce qui est important, c'est de porter l'acte III de la décentralisation et une véritable clarification des compétences". "C'est par cette clarification que l'on aboutira à des économies", a-t-il jugé.

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