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Le président Nicolas Sarkozy a évoqué lundi "une inquiétude brûlante" pour l'otage Français retenu dans le Sahel

Il s'est en revanche montré moins inquiet sur le sort des deux journalistes de France 3 retenus en Afghanistan, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière."Nous ferons tout pour les sortir de la situation où ils se sont mis", a d'abord déclaré le chef de l'Etat.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nicolas Sarkozy interrogé par David Pujadas sur France 2, en direct de l'Elysée, lundi 12 juillet 2010. (F2)

Il s'est en revanche montré moins inquiet sur le sort des deux journalistes de France 3 retenus en Afghanistan, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière.

"Nous ferons tout pour les sortir de la situation où ils se sont mis", a d'abord déclaré le chef de l'Etat.

"Nous n'avons pas d'inquiétude brûlante. Nous discutons. J'ai en revanche une inquiétude beaucoup plus brûlante pour un autre de nos compatriotes retenu en otage quelque part dans le Sahel. C'est ça la vérité", a-t-il poursuivi.

Michel Germaneau, ingénieur à la retraite de 78 ans qui a travaillé dans le secteur pétrolier en Algérie, a été capturé le 22 avril dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali et l'Algérie.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a publié dimanche un message à l'attention de Paris dans lequel il menace de le tuer, si Paris ne répond pas à ses demandes d'ici 15 jours, rapporte SITE, centre américain de surveillance des sites islamistes.

La branche nord-africaine d'Al Qaïda réclame en échange de son otage la libération de prisonniers et affirme que sa vie relève désormais de la responsabilité de Nicolas Sarkozy.

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