Le porte-avions nucléaire sera immobilisé "plusieurs semaines" pour réparer l'incident technique survenu mercredi soir
Alors qu'il était au large de Toulon, à 24h00 d'un départ en déploiement de quatre mois en Océan Indien, le Charles-de-Gaulle a dû rentrer à quai pour "corriger un défaut d'isolement électrique détecté sur une armoire de contrôle d'une soupape de sécurité du circuit de propulsion arrière", a expliqué samedi le Sirpa Marine, dans un communiqué.
"Ce défaut d'isolement électrique a été traité" mais "les investigations menées pour identifier le défaut électrique ont mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité" précise le communiqué qui ajoute qu'"après expertise, la décision a été prise ce samedi 16 octobre de procéder à un échange standard de la soupape".
Pour réaliser cet échange, il faut procéder à un arrêt complet de l'ensemble propulsif arrière selon le Sirpa qui évalue à plusieurs semaines la durée d'intervention.
234 jours de navigation
Depuis son grand carénage, le Charles de Gaulle a navigué 234 jours et totalise 4.321 catapultages et 52.138 miles nautiques, a rappelé le Sirpa.
Le groupe aéronaval français, composé de près de 3.000 hommes, articulé autour du Charles de Gaulle, est composé d'une frégate de défense antiaérienne, Le Forbin, d'une frégate anti-sous-marine, Le Tourville, d'un sous-marin nucléaire d'attaque, L'Améthyste, et d'un pétrolier ravitailleur, La Meuse.
Le groupe aérien embarqué à bord du porte-avions est composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères.
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