Cet article date de plus de quatorze ans.

Le parti socialiste a déploré jeudi "l'attitude" de l'Europe dans la crise financière grecque

Devant l'ampleur de la crise et face aux risques de déstabilisation de la zone euro, les socialistes sonnent le tocsin.Via un communiqué de leurs secrétaires nationaux Jean-Christophe Cambadélis (Europe, International) et Michel Sapin (Economie), ils en appellent à la solidarité et fustigent au passage l'inaptitude de l'Europe.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean-Christophe Cambadélis, député socialiste de Paris (AFP - Stéphane de Sakutin)

Devant l'ampleur de la crise et face aux risques de déstabilisation de la zone euro, les socialistes sonnent le tocsin.

Via un communiqué de leurs secrétaires nationaux Jean-Christophe Cambadélis (Europe, International) et Michel Sapin (Economie), ils en appellent à la solidarité et fustigent au passage l'inaptitude de l'Europe.

"L'Union européenne a trop tardé à réagir. L'impuissance du moteur franco-allemand est palpable. L'inefficacité de la Commission européenne est dommageable. Surtout, la montée des égoïsmes est redoutable pour l'avenir de l'Europe", ajoutent les deux députés.

Selon eux, "si cette crise des finances publiques n'est pas arrêtée, c'est toute l'Europe qui va subir une deuxième crise financière très grave. Il faut que les Européens comprennent qu'en aidant un Etat membre, aujourd'hui la Grèce, c'est l'ensemble de la zone euro qu'ils vont aider".

"Il faut faire vite, clair et fort pour bloquer la spéculation des marchés qui ont l'impudence de jouer contre les Etats qui se sont endettés pour les sauver", souligne le PS.

"Il faut tirer les leçons de la crise de l'euro en imposant des politiques de coopération et un gouvernement économique à l'échelle de l'Union européenne", ajoute le Parti socialiste.

"Le PSE et le Parti socialiste, dès le début de la crise, ont demandé l'urgence et proposé des modalités de protection de la zone euro par l'application et l'extension de l'article 122 du Traité de Lisbonne (qui permet de tenir compte des situations extraordinaires)", poursuit le PS. "Ils considèrent qu'on ne peut concevoir la solidarité comme un élément de dernier recours", conclut le communiqué.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.