Le maire (ex-FN) d'Orange, Jacques Bompard, a été mis en examen pour prise illégale d'intérêts
Cette mise en examen intervient dans le cadre d'une enquête ouverte en 2008, a-t-on appris mardi auprès de l'entourage de Jacques Bompard, ancien membre du Front national, réélu en 2008 pour un 3e mandat.
L'information n'a pas été confirmée par le parquet.
"Dans le dossier, il n'y a rien", affirme le directeur de la communication de la mairie d'Orange. Selon lui, l'évocation dans la presse locale du nom du fils de Jacques Bompard, Guillaume Bompard, est "du pur délire": "Il n'est ni de près ni de loin impliqué, il n'a jamais été concerné par cela", estimé André-Yves Beck.
Le maire d'Orange avait été placé en garde à vue en janvier 2009 dans la même affaire avec son épouse Marie-Claude, maire de Bollène (Vaucluse). Une des plaintes à l'origine de l'information judiciaire avait été déposée fin 2007 par un exploitant viticole, Bernard Jaume, ancien membre du FN et qui se dit désormais sans affiliation politique.
Bernard Jaume y met en cause une série de décisions prises par le conseil municipal d'Orange concernant deux terrains situés sur la commune et achetés en mars 2005 par une société civile
immobilière, la SCI Grégory, avant le rachat définitif de cette dernière par les Bompard en février 2006. Le plaignant dénonce notamment une décision de la municipalité du 15 février 2005 de renoncer à son droit de préemption sur ces terrains. Soit 12 jours
après l'acquisition par le maire et sa femme d'une partie des parts de la SCI.
Ex-FN, Jacques Bompard avait rejoint le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers en 2006 avant de le quitter début 2010. Il a mené une liste "Ligue du Sud" aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur en mars dernier.
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