Le groupement mené par le groupe de BTP Vinci a été choisi pour construire et exploiter le futur aéroport de Nantes
Le contrat de concession, d'une durée de 55 ans, concerne la construction et l'exploitation du futur aéroport du Grand Ouest, qui remplacera en 2017 l'actuel aéroport de Nantes menacé de saturation, a annoncé vendredi le ministère de l'Ecologie.
Vinci était opposé au consortium Taranis mené par le canadien SNC Lavallin associé à l'espagnol Abertis.
Le groupement mené par Vinci réunit la chambre de commerce et d'industrie de Nantes, le groupe Cife et sa filiale nantaise ETPO.
Un troisième groupement mené par Bouygues s'était retiré de la course.
"Le concessionnaire investira de l'ordre de 400 et 500 millions d'euros dans la réalisation des nouvelles infrastructures, en se conformant à un cahier des charges particulièrement exigeant en termes d'insertion environnementale, de limitation des nuisances et de performance énergétiques", a précisé le ministère. Une somme conforme à ce qu'avait annoncé le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau lors de la signature, le 15 juillet à Nantes, du plan de financement du futur aéroport et de ses accès routiers avec les collectivités locales.
L'Etat s'est engagé à fournir une contribution totale de 138,5 millions d'euros et les collectivités locales de 115,5 millions. Leur participation pourrait être en partie remboursée ultérieurement, en fonction des résultats de l'aéroport.
Situé à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est contesté par les écologistes qui s'inquiètent par ailleurs de la disparition de terres agricoles.
Le ministère de l'Ecologie précise dans son communiqué que le nouvel aéroport "bénéficiera dès son ouverture d'une liaison de transport public à haut niveau de service". "Le ministre d'Etat (Jean-Louis Borloo) rappelle son exigence d'une vraie liaison ferroviaire entre Nantes et l'aéroport."
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