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Le garde des Sceaux, Michel Mercier, précise jeudi les contours de son "nouveau programme immobilier pénitentiaire"

Dans un entretien au journal Sud-Ouest jeudi, lors de sa visite en Charente-Maritime, le ministre a déclaré que "sur des critères de vétusté", et pour permettre la mise en oeuvre des dispositions de la loi pénitentiaire de 2009, "nous allons construire 25 prisons et 7 extensions de capacité, en maintenir et en rénover 15, et en fermer 36"
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le garde des Sceaux (G) et le directeur de la prison de Bonneville, MM.Mercier et Laroche, le 28 avril 2011. (AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Dans un entretien au journal Sud-Ouest jeudi, lors de sa visite en Charente-Maritime, le ministre a déclaré que "sur des critères de vétusté", et pour permettre la mise en oeuvre des dispositions de la loi pénitentiaire de 2009, "nous allons construire 25 prisons et 7 extensions de capacité, en maintenir et en rénover 15, et en fermer 36"

La CGT-Pénitentiaire s'est félicitée de ces décisions, dont elle dit avoir été informée par le ministre mercredi en début de soirée, ainsi que les autres syndicats pénitentiaires. Selon le syndicat, 15 des 23 établissements dont la fermeture avait été annoncée l'année dernière seront finalement maintenus: Aurillac, Chalons-en-Champagne, Digne, Ecrouves, Guéret, Limoges, Lure, Montluçon, Nevers, Niort, Pau, Privas, Saint Malo, Saint Martin de Ré et Vannes.

La CGT se dit "satisfaite" que le ministre ait "enfin reconnu l'utilité de maintenir des prisons à taille humaine dans les départements", plutôt que de construire des "usines carcérales de 700 ou 800 places".

En juillet dernier, Michèle Alliot-Marie, prédécesseur de M.Mercier, avait annoncé un projet de fermeture de 23 prisons vétustes, pour la plupart entre 2015 et 2017, s'ajoutant à 22 autres dont la disparition était déjà programmée. Elle avait souligné que ces fermetures seraient compensées par la construction de nouveaux établissements.

Ces annonces avaient provoqué une levée de boucliers parmi les syndicats pénitentiaires et les élus concernés, qui déploraient un manque de concertation.

Michel Mercier devrait préciser durant sa visite en Charente-Maritime quels sites sont affectés par des fermetures ou retenus pour des constructions au niveau national. Pour la Charente-Maritime, il a déclaré à Sud-Ouest que les maisons d'arrêt de Saintes et de Rochefort seront fermées "pour 2016" et remplacées par la construction d'une prison de 366 places à Fontenet, près de Saint-Jean d'Angély. Par ailleurs, la maison centrale de Saint-Martin de Ré, "établissement historique, sera maintenue", tandis que la maison d'arrêt de Bordeaux-Gradignan sera fermée et remplacée par un établissement neuf sur le même site en 2015".

Selon le ministre, "la maison d'arrêt d'Agen, vétuste, fermera en 2017 ou 2018". Il confirme également la fermeture du site de Cahors en 2012 et annonce la construction pour 2017 d'un établissement à Sauzet, dans le département du Lot.

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