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Le conseil des prud'hommes de Mantes-la-Jolie a confirmé lundi le licenciement pour "faute grave" d'une salariée voilée

"C'est une victoire pour les laïcs et un soulagement pour Baby Loup, la crèche associative mise en cause à l'origine du licenciement, a déclaré Me Richard Malka, l'un des avocats de l'association après le prononcé du jugement.Le jugement a reconnu "l'insubordination caractérisée et répétée" de la salariée justifiant son licenciement.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Me Richard Malka, un des avocats de la crèche et la directrice de l'établissement Natalia Baleato, le 13 décembre 2010. (AFP - Jacques Demarthon)

"C'est une victoire pour les laïcs et un soulagement pour Baby Loup, la crèche associative mise en cause à l'origine du licenciement, a déclaré Me Richard Malka, l'un des avocats de l'association après le prononcé du jugement.

Le jugement a reconnu "l'insubordination caractérisée et répétée" de la salariée justifiant son licenciement.

Les faits remontent à décembre 2008. De retour d'un congé parental, une salariée de la crèche Baby Loup à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) avait fait part à la directrice de l'établissement de sa volonté de porter le voile.

L'employée, qui avait le statut de directrice-adjointe, avait alors été mise à pied après, selon les responsables de la crèche, une "altercation", puis licenciée pour faute grave le 19 décembre 2008.

Le règlement intérieur de la structure interdit le port de signes religieux au nom du principe de "neutralité".

Dénonçant un licenciement abusif, elle avait saisi le conseil des prud'hommes et réclamé plus de 80.000 euros de dommages et intérêts. La salariée a aussi saisi la Halde, qui a rendu en mars un avis en sa faveur.

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