Le boom des smartphones semble avoir rendu les comportements des Français un peu plus désinvoltes
Pour une petite majorité d'automobilistes (56%), suivre son itinéraire sur le GPS de son smartphone est dangereux, mais 10% disent néanmoins le faire, selon un sondage TNS Sofres pour Axa Prévention.
Si 90% des conducteurs jugent dangereux de consulter ou envoyer un SMS au volant, un automobiliste sur 6 envoie ou consulte ses SMS en conduisant...
Le sondage TNS Sofres révèle que les Français sont de moins conscients des dangers de certaines pratiques au volant. Selon ce baromètre, publié chaque année par l'association Axa prévention depuis 2004, "les Français ont de moins en moins conscience des dangers de la route, ce qui entraîne une dégradation de leur comportement au volant".
Avec leurs multiples fonctionnalités, les smartphones semblent contribuer à une modification des comportements au volant. Ce sont surtout les plus jeunes qui avouent envoyer SMS et autres mails: les 25-34 ans sont 34% à le faire, et le chiffre monte à 39% pour les moins de 25 ans. De même, 20% de cette tranche d'âge reconnaissent suivre un itinéraire sur le GPS d'un smartphone.
De même, alors qu'en 2004, 90% des automobilistes reconnaissaient qu'il était dangereux de téléphoner en conduisant, ils ne sont plus que 78% en 2011. Dans la pratique, 34% des conducteurs avouent actuellement le faire, contre 18% en 2004.
Toutes les petites incivilités ordinaires se banalisent
De manière générale, "c'est avant tout en ville que la dégradation des comportements" est la plus forte", note le sondage. Ainsi, deux conducteurs sur trois (74%) ne s'arrêtent pas au feu orange, et seulement 55% jugent cette pratique dangereuse (63% en 2004).
Les indélicats sont aussi 54% à doubler ou tourner sans mettre le clignotant, et 49% roulent à plus de 65km/h en ville.
Enfin, un automobiliste sur trois avoue conduire sans s'arrêter pendant 4 à 5 heures d'affilée, et 27% continuent à prendre le volant après avoir bu deux verres.
(Sondage réalisé du 14 au 19 février 2011, par téléphone, auprès d'un échantillon de 1000 conducteurs représentatifs de la population française)
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