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La Prévention routière a demandé l'interdiction de la commercialisation d'Outox, boisson censée diminuer l'alcoolémie

Laisser "croire à des conducteurs qu'un produit miracle va abaisser leur taux d'alcool avant un contrôle routier, alors que cette assertion est fausse, favorise une prise de risque dont les conséquences, au-delà de la sanction, peuvent être dramatiques", a précisé l'association à la Direction générale de la répression des fraudes.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Une cannette d'Outox, une boisson censée diminuer l'alcool dans le sang. (AFP/BERTRAND LANGLOIS)

Laisser "croire à des conducteurs qu'un produit miracle va abaisser leur taux d'alcool avant un contrôle routier, alors que cette assertion est fausse, favorise une prise de risque dont les conséquences, au-delà de la sanction, peuvent être dramatiques", a précisé l'association à la Direction générale de la répression des fraudes.

Outox, une boisson prétendant accélérer "de façon importante la chute du taux d'alcool dans le sang" est en vente à partir de vendredi sur internet.

"Aucun produit, aliment, substance ou médicament administré par voie orale n'a jamais pu faire la preuve d'une quelconque efficacité pour abaisser le taux d'alcool d'une manière significative", a expliqué le docteur Charles Mercier-Guyon, secrétaire du conseil médical de l'association Prévention Routière, cité dans un communiqué.

"Nous voulons contribuer avec cette boisson à atténuer les conséquences de la consommation d'alcool sur Monsieur tout le monde, et non pas inciter à boire plus. Sur chaque canette, nous mettons en garde contre l'abus d'alcool et recommandons d'avoir le réflexe éthylotest", a expliqué Maurice Penaruiz, PDG de la société luxembourgeoise lors d'une conférence de presse de présentation du produit.

L'alcool est la première cause d'accidents mortels sur la route en France.

Outox doit se conformer à la législation européenne
Le secrétaire d'Etat en charge du Commerce Hervé Novelli a jugé vendredi que la boisson devait se mettre en conformité avec la réglementation européenne avant toute commercialisation.

M.Novelli a demandé à la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes de mettre en demeure la société qui commercialise cette boisson "de se mettre en conformité avec la réglementation communautaire et de ne pas commercialiser ce produit tant que sont mis en avant des effets non évalués scientifiquement sur l'organisme".

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