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La police française a interpellé mardi matin un Espagnol résidant en France "proche de l'ETA "

Une interpellation qui intervient dans le cadre d'une opération liée à l'arrestation le 20 mai du "plus haut dirigeant actuel de l'ETA", a indiqué une source proche du dossier.Juan Carlos Iriarte, proche de "la gauche radicale" mais qui "ne vivait pas dans la clandestinité", a été placé en garde à vue à Bayonne.
Article rédigé par France2.fr
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Juan Carlos Iriarte Perez lors de son arrestation en octobre 2007 à Hendaye. (AFP (photo de la police espagnole))

Une interpellation qui intervient dans le cadre d'une opération liée à l'arrestation le 20 mai du "plus haut dirigeant actuel de l'ETA", a indiqué une source proche du dossier.

Juan Carlos Iriarte, proche de "la gauche radicale" mais qui "ne vivait pas dans la clandestinité", a été placé en garde à vue à Bayonne.

Une perquisition était conduite à son domicile par les agents la DNAT (Division nationale anti-terroriste) et la PJ de Bayonne, selon la même source.

La Radio nationale d'Espagne (RNE) avait indiqué mardi matin que Juan Carlos Iriarte Pérez, alias Juankar, présenté comme un membre présumé de l'ETA, avait été interpellé par des gendarmes alors qu'il circulait en voiture près de la frontière espagnole.

L'homme, interpellé une première fois en octobre 2007 à Hendaye en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par Madrid, est soupçonné d'avoir apporté une "aide logistique" à l'ETA, a indiqué une source informée à Bayonne.

L'opération de mardi a été menée à la suite de l'arrestation de trois membres de l'ETA le 20 mai à Bayonne, parmi lesquels se trouvait Mikel Karrera Sarobe, considéré par les autorités espagnoles comme le "plus haut dirigeant" et chef militaire du groupe indépendantiste basque armé.

Il avait été interpellé avec une femme, Maite Aranalde Ijurco et un homme considéré comme son adjoint, Arkaitz Aguirregabiria del Barrio.

Ce dernier est soupçonné d'avoir appartenu au commando etarra qui avait ouvert le feu sur une patrouille de police du commissariat de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), tuant un brigadier français.

A l'issue de quatre jours de garde à vue, Sarobe a été mis en examen à Paris dans l'enquête sur le meurtre de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en décembre 2007.

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