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La patiente mystère de l'hôpital de Thuir retrouve sa famille

Ses proches ont entendu l'appel à témoins et ont transmis des photographies très ressemblantes de la jeune femme, hospitalisée dans les Pyrénées-Orientales.

Article rédigé par franceinfo
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La patiente mystère de l'hôpital de Thuir (Pyrénées-Orientales), le 2 septembre 2013. (FRANCE 3 LANGUEDOC-ROUSSILLON)

Sa famille l'a reconnue. La patiente mystère de l'hôpital psychiatrique de Thuir (Pyrénées-Orientales) a été identifiée, a annoncé le centre hospitalier mardi 3 septembre. L'appel à témoins lancé samedi par la jeune femme "a permis de recueillir des témoignages de sa famille, qui ont pu être vérifiés par les services de la police aux frontières et de la gendarmerie", indique l'établissement. Francetv info vous dit ce que l'on sait désormais de cette jeune femme.

Elle s'appelle Michelle et non Sarah

Hospitalisée depuis fin janvier, la jeune femme disait s'appeler Sarah Mastouri et être née en Algérie le 4 juillet 1984. Or, selon la police, contactée par France 2, elle s'appelle Michelle L. et elle est née dans les années 90. Elle a donc cinq ou six ans de moins que ce qu'elle affirmait.

Sa mère vit à Reims

Une femme domiciliée à Reims (Marne) a appelé lundi les enquêteurs pour dire qu'elle était sa mère. D'autres membres de la famille ont appuyé ses dires, en transmettant des photographies très ressemblantes de la malade.

La police a confirmé qu'il s'agissait bien de la mère de la patiente. Sa grand-mère habite à Paris et son frère à La Réunion, selon la même source, citée par France 2. "Des caractéristiques corporelles prouvent que la jeune femme est bien la fille de la personne qui a pris contact avec la police aux frontières et la gendarmerie", confirme France 3 Languedoc-Roussillon.

Encore des incertitudes sur son parcours

Avant d'être identifiée par sa famille, la jeune femme a expliqué s'être réveillée à l'hôpital de Perpignan fin juillet 2012, après une agression au cours de laquelle ses papiers d'identité ont été dérobés. Sans papiers et sans toit, elle aurait ensuite été hébergée dans plusieurs foyers avant d'être admise en janvier à l'hôpital de Thuir. L'établissement a tenté en vain de confirmer ses dires : elle assure avoir passé son bac scientifique à Perpignan, avant de poursuivre des études de sociologie à Lyon.

Mardi soir, l'hôpital de Thuir a déclaré souhaiter que "la patiente puisse désormais être préservée le temps nécessaire à sa prise en charge". Un médecin de l'établissement donnera une conférence de presse mercredi, à partir de 14h30, pour fournir des détails supplémentaires.

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