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La hausse des prix dans la grande distribution pourra atteindre jusqu'à 20% pour certains aliments cette année

La hausse moyenne sera de l'ordre de 2% (produits non alimentaires compris), a indiqué mercredi la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution.Mais les prix des farines devraient progresser de 15% à 20%, les pâtes de 5% à 10%, le café de 10% à 20%, le beurre de 4% à 8%, selon le délégué général de la FCD, Jacques Creyssel.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Un caddie chargé de nourriture dans un supermarché (archives) (AFP / Mychele Daniau)

La hausse moyenne sera de l'ordre de 2% (produits non alimentaires compris), a indiqué mercredi la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution.

Mais les prix des farines devraient progresser de 15% à 20%, les pâtes de 5% à 10%, le café de 10% à 20%, le beurre de 4% à 8%, selon le délégué général de la FCD, Jacques Creyssel.

Le prix de l'huile devrait augmenter de 5 à 8%, celui du fromage de 2 à 4%, le pain de 5 à 7% et les biscuits entre 3 et 10%, a précisé la FCD, qui représente l'essentiel de la grande distribution à l'exception de Leclerc et Intermarché.

Le prix de des plats cuisinés, de certaines eaux minérales, du riz ou des glaces resteront stables.

L'estimation de hausse de 2% est une moyenne pour l'ensemble des produits, alimentaires ou non, dont les tarifs annuels ont été négociés entre les distributeurs et leurs fournisseurs pour une entrée en vigueur début mars.

Les marques de distributeurs et les produits alimentaires frais, notamment la viande et les légumes, n'étaient pas concernés par ces négociations, a souligné M. Creyssel.

Une porte-parole a concédé que l'augmentation des prix alimentaires serait "certainement un peu supérieure" à cette moyenne de 2%.

Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom, avait annoncé début mars une hausse des prix alimentaires de 3 à 3,5% en moyenne.

Les négociations commerciales, traditionnellement tendues, l'ont été particulièrement cette année sur fond de flambée des cours des matières premières alimentaires. Les fournisseurs demandaient à les répercuter, tandis que les distributeurs affirmaient se poser en gardiens de l'inflation pour le consommateur.

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