L'InVS enquête actuellement sur une épidémie d'hépatite A qui pourrait être due à la consommation de tomates séchées
Au 1er mars, 55 cas ont été identifiés, dans 18 départements, avec deux foyers importants dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques (19 cas), a indiqué mardi l'Institut de veille sanitaire.
27 patients ont été hospitalisés, mais l'évolution de la maladie a été favorable pour tous, précise l'InVS.
Les symptômes sont apparus entre le 20 novembre et le 5 février et l'interrogatoire des patients sur leur alimentation au cours des 2 à 6 semaines précédentes a montré une fréquence inhabituellement élevée de consommation de tomates séchées, dans des sandwiches ou des salades achetés dans des sandwicheries. Elles proviendraient d'un même lot de tomates séchées et surgelées importées de Turquie.
Si l'hypothèse se confirme, le risque n'existerait plus car le lot contaminé n'est plus distribué. Toutefois, le virus peut se transmettre de personne à personne.
C'est la deuxième fois qu'une épidémie d'hépatite A est attribuée à la consommation de tomates séchées: le premier cas a été relevé en Australie en 2009, où une épidémie avait touché 240 personnes.
L'hépatite A, maladie d'origine virale, le plus souvent sans symptômes chez le jeune enfant, peut provoquer une fatigue avec fièvre, une gastro-entérite et une jaunisse chez l'adulte. Les formes graves, très rares, sont identifiées chez les adultes le plus souvent déjà porteurs d'une atteinte chronique du foie.
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