Cet article date de plus de quatorze ans.

L'IGS (la police des polices) est saisie après la noyade d'un adolescent fuyant un contrôle de police à Mantes-la-Jolie

Le drame s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche.Au terme d'une course-poursuite avec des policiers, le conducteur a percuté un panneau de signalisation. Trois adolescents de 15, 16 et 18 ans ont alors pris la fuite à pied, et deux d'entre eux ont plongé dans la Seine, où le plus jeune s'est noyé. Tous trois sont originaires des Mureaux.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
A Mantes-la-Jolie, l'endroit où s'est noyé un mineur de 15 ans dans la nuit du 07 au 08 août 2010. (AFP)

Le drame s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche.

Au terme d'une course-poursuite avec des policiers, le conducteur a percuté un panneau de signalisation. Trois adolescents de 15, 16 et 18 ans ont alors pris la fuite à pied, et deux d'entre eux ont plongé dans la Seine, où le plus jeune s'est noyé. Tous trois sont originaires des Mureaux.

Christian Loiseau, directeur départemental de la sécurité publique dans les Yvelines, a assuré que la police n'était pas en cause, précisant que "les agents sur place avaient tenté de raisonner le jeune homme pour qu'il sorte de l'eau et les rejoigne", sans succès. Le jeune de 15 ans a préféré plongé alors qu'il ne savait pas nager.

"Les deux autres occupants du véhicule ont été placés en garde à vue dans la nuit, ils ont été remis en liberté dans la journée, il s'agissait simplement de comprendre qui conduisait lors de la poursuite", a indiqué Odile Faivre, procureur adjoint de Versailles.

"La police judiciaire de Versailles et l'IGS ont été saisies par le parquet afin de comprendre le déroulement des faits qui ont mené à un tel drame", a précisé Odile Faivre, lors d'une conférence de presse.

Par ailleurs, des mesures de sécurité ont été prises pour prévenir
d'éventuelles violences à Mantes-la-Jolie
. "On craint toujours des réactions irrationnelles. Elles seraient forcément irrationnelles puisque dans cette affaire rien ne peut être reproché à la police", a déclaré Christian Loiseau, directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines.

Prudent, il précise qu'il ne sait que trop bien "comment les bruits courent, s'amplifient et se déforment dans les quartiers pour ne pas prendre quelques précautions".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.