L'homme interpellé jeudi dans l'enquête sur la disparition de Patricia Bouchon a été relâché vendredi
Cet homme d'une quarantaine d'années qui vit à Grenade, une commune proche de Bouloc, a été relâché après 35 heures de garde à vue. Il avait été interpellé chez lui jeudi à 6H00 du matin sur la foi du témoignage d'un automobiliste.
Celui-ci s'est présenté aux enquêteurs pour leur raconter avoir pris en autostop un homme au comportement bizarre le jour de la disparition de Patricia Bouchon.
Les enquêteurs, qui poursuivent toutes les pistes dans une enquête difficile, se montrent extrêmement prudents. La garde à vue d'un autre homme le 25 février n'avait rien donné.
Rappel des faits
Patricia Bouchon a quitté la maison familiale le 14 février vers 4H30 pour aller faire son jogging, comme tous les matins avant l'aube, sur les routes de campagne autour de Bouloc. Elle n'est jamais réapparue.
Le lendemain de la disparition, les gendarmes ont retrouvé des traces de sang de Mme Bouchon et des effets personnels sur un chemin de terre au bord d'une route départementale traversant Bouloc. Une des traces, plus importante que les autres, indique que la joggeuse a perdu beaucoup de sang.
Pour les enquêteurs, il ne fait plus de doute que Mme Bouchon a été victime de violences, mais de quelle nature ? Le procureur de Toulouse a ouvert une information judiciaire contre X pour meurtre.
Patricia Bouchon, ou son corps, reste introuvable, malgré l'effort hors du commun entrepris pour la retrouver. Est-elle encore vivante ? Un automobiliste l'a-t-il heurtée et a-t-il fait disparaître le corps ? A-t-elle été victime d'un rôdeur ? Quelqu'un qui lui en voulait l'a-t-il attirée dans un traquenard ? Une cellule d'enquête de la gendarmerie se consacre exclusivement à l'élucidation du mystère sous l'autorité du juge d'instruction, Nicole Bergougnan.
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