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L'affaire des mariages chinois devant la justice
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L'ombre de l'ancien maire de Tours planait ce mardi 13 octobre à l'ouverture du procès des mariages chinois. Une équipe de France 3 était sur place.
Six mois après le suicide de l'ancien maire de Tours, le procès des mariages chinois s'est ouvert ce mardi 13 octobre. L'ambiance était grave pour cette première journée de procès à Tours. On y juge pourtant qu'une simple affaire de marchés publics sous fond de fausses factures. Mais il y a un grand absent : Jean Germain, l'ancien maire qui s'est suicidé parce qu'il ne supportait pas que son honnêteté soit mise en cause.
Lise Han, sa principale collaboratrice et associée dans l'opération des mariages chinois ne cache pas son émotion. "Le procès est ouvert devant le cercueil de Jean Germain et je suis très triste", a-t-elle confié.
Des irrégularités ?
C'est un projet au départ souriant qui a déclenché toute l'affaire. Depuis des années la mairie de Tours organisait en toute légalité des vrais-faux mariages pour des couples chinois auxquels on offrait le romantisme à la Française et la visite des châteaux de la Loire. Mais le conte de fées avait tourné au mauvais feuilleton judiciaire sur fond de rivalité politique locale. Le juteux filon des mariages chinois aurait donné lieu à des irrégularités financières, examinées aujourd'hui par le tribunal.
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