Législatives : l'accord avec le PS entre les mains des écologistes
Le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts doit entériner dans l'après-midi l'accord électoral et programmatique conclu avec le PS pour les législatives de 2012.
Le psychodrame entre socialistes et écologistes pourrait trouver son épilogue ce samedi 19 novembre. Le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) doit en effet entériner l'accord conclu cette semaine dans la plus grande confusion avec le Parti socialiste.
La plupart des dirigeants écologistes ont appelé à valider cet accord programmatique et électoral qui devrait leur permettre d'obtenir un groupe parlementaire de 15 à 30 députés à l'Assemblée nationale, contre quatre actuellement.
La réunion se tiendra exceptionnellement à huis clos, de même que le discours de la secrétaire nationale, Cécile Duflot. Signe que la sérénité n'est pas totale. La cacophonie qui a entouré la conclusion de ce compromis a fait des dégâts, tant chez les écologistes que chez les socialistes. Le vote du conseil fédéral d'EELV – une instance connue pour son imprévisibilité – n'est donc pas couru d'avance.
Le parachutage, "délétère pour la démocratie"
Si le vote est favorable, l'accord, qui réserve une soixantaine de circonscriptions législatives à des candidats écologistes, sera définitivement adopté, le PS l'ayant pour sa part approuvé mardi.
Mais des voix discordantes se font toujours entendre chez les socialistes, notamment à Lyon et à Paris, où des députés PS sortants se voient priés de céder la place à des candidats verts. Samedi matin, dans une interview à Libération, le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, critique l'arrivée de Cécile Duflot dans la 6e circonscription de la capitale. "Le parachutage est une pratique délétère pour la démocratie", assène-t-il. Malgré cet accord, les dissenssions entre les deux partis n'ont pas fini de perturber la campagne.
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