REPORTAGE FRANCE 2. A Nîmes, l'inquiétude des familles face au risque de radicalisation
Deux mères, dont les deux fils sont partis faire le jihad en Syrie, ont accordé un entretien à France 2 et francetv info.
Les chiffres ne sont pas communiqués, car ils touchent à la sécurité nationale. Et pourtant, ils seraient environ 2 000 jeunes Français à être déjà partis faire le jihad en Syrie et en Irak. A Nîmes (Gard), une cinquantaine de jeunes auraient rejoint le groupe Etat islamique en deux ans, six d'entre eux seraient morts dans les combats.
Dans ces quartiers sensibles de l'agglomération nîmoise, où le taux de chômage frôle les 45%, des associations luttent pourtant contre la radicalisation de leurs jeunes. "Aujourd'hui, on se sent démuni, on a peur pour ceux-là", confie Amina Segueg, qui dirige une maison d'accompagnement scolaire.
Les familles ignorent souvent les projets de ces nîmois qui partent combattre pour le groupe Etat islamique. Deux mères ont accordé un entretien à France 2 et à francetv info : elles témoignent, après le départ de leurs deux fils de 21 et 16 ans. Elle racontent leur désarroi lorsqu'elles ont compris que leurs enfants combattaient aux côtés des jihadistes. Ces deux mères veulent alerter la population sur les potentiels recruteurs "qui fréquentent la mosquée".
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