ING Direct : des salariés apprennent leur licenciement par email
Certains salariés de la banque en ligne ont appris par mail qu'ils allaient être licenciés, car leur centre d'appels allait fermer. Le point avec France 3.
Ils ont cessé le travail ce matin, jeudi 23 février, et planté les piquets de grève, devant le centre d'appels ING Direct de Reims. D'ici quelques mois, il pourrait fermer ses portes. Ils l'ont appris via un email envoyé malencontreusement aux salariés. Humiliant à leurs yeux, illégal selon leur avocat. "C'est choquant, c'est même caractéristique d'un délit d'entrave puisqu'on a annoncé, certes involontairement, leur licenciement à des salariés et la fermeture du site alors même que les représentants du personnel n'avaient pas encore été consultés sur ce projet.", explique à France 3, Thomas Hollande, avocat des salariés d'ING.
70 emplois menacés
Tous l'ont appris le 28 novembre dernier via un document confidentiel adressé par erreur aux salariés. Il décrit étape par étape le futur plan social, pointe le risque de grève, et appelle les managers à parler au conditionnel, pas question d'effrayer les salariés. Sur le fond, ce projet prévoit la suppression du centre d'appels de Reims et la fermeture à Lyon et à Paris de deux agences. Au total, 70 emplois seraient menacés. Un projet qui passe d'autant plus mal que le groupe ING affiche un bénéfice en hausse de plus de 4 milliards d'euros par an.
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