Normandie: Initiation aux techniques de self-défense à Granville avec Franck Ropers
Expert en arts martiaux, principalement le Penchak Silat originaire d’Indonésie, et en self-défense, Franck Ropers a quitté Paris pour la Normandie il y a quelques mois. Il était invité par le club de karaté de Granville pour initier une soixantaine de personnes aux bons gestes pour se défendre en cas d’agression. #IlsOntLaSolution
Des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, ils étaient une soixantaine à participer ce week-end à Granville à une initiation aux techniques de self-défense. Un stage organisé à l’initiative du club de karaté de la ville. Pour son président Roger Le Moal, on devrait apprendre très jeune les réflexes et les bons gestes pour pouvoir se défendre et être capable de réagir en cas de problème, même devenu vieux :
On apprend à nager à tous les enfants à l’école, alors que l’on a plus de chance de se faire agresser que de tomber dans l’eau. Donc c’est quelque chose qu’il faut apprendre à un maximum de gens. Je pense que plus il y aura de gens capables de riposter à une agression, moins il y aura d’agressions.
Roger Le MoalPrésident club de karaté
Adapter sa défense
Et pour ce stage, le club a invité une star dans le milieux des arts martiaux, Franck Ropers, maître de Penchak Silat et l’un des spécialistes de la self-défense, à la tête d’une académie regroupant plusieurs écoles en France, en Suisse et en Belgique. Face à lui une soixantaine de stagiaires venus écouter les conseils du maître et surtout ce message : grâce à la technique, tout le monde peut être capable de se défendre.
L’idée c’est de prendre quelqu’un qui n’a pas forcément une bonne condition physique, jeune ou moins jeune, et d’adapter pour lui les outils pour se défendre. Il est évident que quelqu’un qui a vingt ans, qui est en pleine forme, qui fait du sport, aura une self-défense beaucoup plus physique que quelqu’un de soixante-dix ans. Alors celui de soixante-dix ans, je vais plus travailler sur de la prévention, et sur des frappes qu’il pourrait faire pour fuir
Franck Ropers
Parmi les stagiaires du jour, plusieurs femmes et jeunes femmes désireuses d’apprendre des techniques simples pour se tirer d’un mauvais pas. Et elles sont de plus en plus nombreuses à participer à ce genre de stages partout en France, certains organisés spécifiquement pour elles, comme à Quimperlé en Bretagne par exemple, où la mairie a choisi de financer l’opération.
Des femmes qui non seulement apprennent des gestes de défense ciblés, mais surtout gagne en confiance, comme l’expliquait Gwenael Fléjo, professeur d’arts martiaux et de self-défense qui anime ces stages.
Le fait d’apprendre à se défendre permet d’être plus serein au niveau de la médiation, de moins stresser face à l’agresseur et de se dire: "j’ai des outils pour me défendre". Il y a plein de zones vulnérables chez un homme. Même s’il est musclé, peu importe sa corpulence, un homme a des points sensibles
Gwenael FléjoProfesseur arts martiaux
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