Depuis des décennies, la colline d’Élancourt est aussi baptisée "colline de la revanche" et jamais elle n’avait aussi bien portée ce surnom qu’en ce week-end de découverte de la piste olympique de VTT. Car bien avant Paris 2024, ce site a servi de carrière de sable et de pierres au début du XXe siècle, puis de réceptacle à ordures ménagères et industrielles. Une décharge devenue colline artificielle où la végétation avait fini par pousser. Des travaux de 12 millions d’euros Les travaux menés depuis un an ont donné naissance à un tracé sinueux, rapide et spectaculaire. “C’est sûr que quand on connaît l’histoire de cette colline c'est bien de voir que quelque chose de joli a été fait”, explique Pauline Ferrand-Prevot, championne du monde de VTT qui n’était plus venue sur les lieux depuis huit ans. Pour construire la piste, les organisateurs ont coupé des arbres, creusé et posé un nouveau revêtement de sable et de gravillon. La réhabilitation de la colline devrait coûter 12 millions d’euros selon l’agglomération.