Guets-apens homophobes : cinq mineurs vont être déférés, quatre autres toujours entendus

Neuf personnes ont été placées en garde à vue mardi, après des agressions homophobes. Les victimes étaient contactées via des réseaux sociaux.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. (HAJERA MOHAMMAD / RADIOFRANCE)

Les cinq personnes mineures placées en garde à vue à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) dans le cadre d'une enquête ouverte pour "tentative de vol en bande organisée" et "violences volontaires aggravées" après l'agression d'hommes piégés via des applications de rencontres homosexuelles, vont être déférées mercredi 29 mai, annonce le parquet de Bobigny.

Les quatre autres individus mineurs, en garde à vue pour "viol avec tortures et actes de barbarie", "vol en bande organisée" commis le 15 avril à l'encontre d'une victime et "enlèvement et séquestration en bande organisée" commis le 17 avril à l'encontre d'une autre victime, sont - eux - toujours entendus.

Dans le premier cas de figure, les cinq suspects - des collégiens scolarisés dans deux établissements différents d'Aulnay-sous-Bois - sont soupçonnés de deux agressions : une survenue, le 23 avril, l'autre le 28 avril. Dans les deux cas, les victimes avaient pris contact avec un interlocuteur via l'application Grindr. Dans le premier cas, la victime a été agressée au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) sur le lieu de rendez-vous. Les suspects ont tenté de lui voler son téléphone avant de prendre la fuite.

Concernant l'autre victime (faits du 28 avril), elle affirme avoir reçu des coups portés par les agresseurs. Les victimes avaient pris contact avec des interlocuteurs pour un rendez-vous via Telegram ou Snapchat.

En tout, ce sont donc neuf mineurs qui ont été placés en garde à vue lundi et mardi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), soupçonnés d'avoir agressé leurs victimes en leur tendant des guets-apens sur des applications de rencontres homosexuelles.

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