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Stations éteintes, réparations non réalisées... Les salariés de Vélib' vont "perturber" le service

Ils sont inquiets pour leur emploi, alors que le marché de ce système de vélos en partage est en cours de renouvellement.

Article rédigé par franceinfo
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Une station de Vélib', dans le 15e arrondissement de Paris, lors de son inauguration en 2007. (PHOTO12 / GILLES TARGAT)

Perturbations en vue pour les cyclistes parisiens. Les salariés de Vélib', dont le marché est en cours de renouvellement, ont annoncé, vendredi 31 mars, qu'ils allaient commencer à "perturber" le dispositif de ce service de vélos en partage, afin d'obtenir des garanties pour le maintien de leur emploi.

"S'il y a des réparations à faire, nous ne les ferons pas. Les camions vont traîner pour vider les stations et on éteindra toutes les stations qu'on peut éteindre. On va perturber le système pour que tout le monde voit que Vélib' ne peut pas tourner sans nous", a indiqué Bambo Cissokho, secrétaire du comité d'entreprise de Cyclocity, filiale du groupe JCDecaux actuellement détenteur du marché.

Les salariés réclament des garanties du repreneur

Leur revendication ? "Nous voulons que le repreneur, quel qu'il soit, s'engage à reprendre les 315 salariés", a expliqué Bambo Cissokho. Le mouvement de protestation montera ensuite en puissance à partir de lundi, et des tracts seront distribués sur les vélos pour informer les usagers.

Le très populaire système Vélib' fait actuellement l'objet d'un nouvel appel d'offres pour un marché qui entrera en vigueur en janvier 2018, pour 15 ans. Deux offres sont en concurrence, celle de JCDecaux pour se succéder à lui-même et celle de la PME de Montpellier Smoove. Selon le quotidien Le Parisien, la commission d'appel d'offres réunie le 21 mars aurait rendu un premier avis favorable à Smoove.

JCDecaux dément avoir perdu l'appel d'offres

Une centaine de salariés avaient déjà manifesté mardi devant l'Hôtel de Ville pour exprimer leur inquiétude. Christophe Najdovski, le maire adjoint de Paris chargé des transports, avait indiqué mardi devant le Conseil de Paris que l'exécutif parisien serait "vigilant sur l'avenir du personnel".

Le groupe JCDecaux a par ailleurs démenti jeudi les informations de presse annonçant sa défaite dans l'appel d'offres pour le renouvellement du marché, affirmant également partager "l'inquiétude légitime" de ses salariés.

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