: Vidéo Au salon Milipol, il est toujours possible de se procurer des instruments de torture
Le salon Milipol, où les polices du monde entier se fournissent en armes et véhicules, a suscité la polémique. Un stand proposait à la vue de tous des instruments de torture à la vente.
Les polices du monde entier viennent faire leurs courses ici, au salon Milipol. Armes, véhicules, munitions, on y trouve de tout. Cette année le salon compte 1010 exposants... Ou plutôt 1009. Depuis le 22 novembre, un stand a été fermé par un huissier. À l'intérieur, le matériel vendu était à peine croyable : Exhibé aux yeux de tous, un garrot électrique qui s'attache à la cuisse et envoie des décharges. Proposé également dans le catalogue, un bracelet et une pince électrique ou encore une fourche antiémeute à pointes. C'est Amnesty International qui a découvert ces instruments en visitant le salon.
Le matériel incriminé a-t-il disparu ?
L'année dernière, Milipol avait déjà été épinglée pour avoir mis en vente un bouclier d'épingles électrifiées. Pour se justifier, l'organisation met en avant l'ampleur logistique que représente l'événement. Aujourd'hui, plus personne n'expose d'instrument de torture sur le salon, ils ont même disparu des catalogues. Mais lorsqu'en caméra cachée, nous essayons de nous fournir des menottes interdites, les commerciaux se montrent plutôt conciliants. Si le matériel n'est plus exposé, il est visiblement possible de se le procurer.
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