Grève sur un chantier de rénovation du métro : la réaction du groupe Vinci
Une trentaine d'ouvriers d'un chantier du métro parisien ont décidé de se mettre en grève, ils ne sont pas payés depuis des mois. Face à la pression et pour préserver son image, Vinci a promis de les embaucher.
Au milieu des voyageurs du métro parisien ce matin, jeudi 26 janvier, presque dans l'indifférence, ces ouvriers en grève depuis lundi réclament le versement de leur salaire. Comme lui, ils sont au total 32 à rénover la station Châtelet-Les Halles. Des Français, des Turcs, déclarés ou non, parmi eux cinq sans-papiers. Employés par FH service, sous-traitant de la Sogea-TPI, filiale du groupe Vinci, tous seraient à la merci depuis plusieurs mois de leur employeur. "Ils reçoivent des menaces de leur patron via des textos 'il faut plus faire grève, on va vous payer', ils montent des sociétés fictives qui font travailler ces salariés pendant six à huit mois, et ensuite ils ferment ces sociétés", explique Cémil Kaygisiz, délégué CGT RATP.
Un CDI pour les 32 salariés ?
Cet après-midi, les différentes parties se sont réunies au siège de Vinci pour une réunion de crise. Le groupe, dans un communiqué, confirme que ces travailleurs sont dans une situation inacceptable. Peu après, le groupe Vinci s'est engagé à embaucher en CDI les 32 ouvriers, à faire payer les arriérés de salaires, et à favoriser la régularisation des cinq sans-papiers.
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