Migrants : l'ONU s'inquiète à nouveau des pénuries d'eau potable à Calais
Environ 1 000 migrants à Calais souffrent toujours des pénuries d'eau potable, malgré la condamnation par l'ONU en 2017
Un millier de migrants vivent toujours à Calais (Pas-de-Calais) et dans les alentours de la ville. Depuis le démantèlement de la jungle, leurs conditions de vie se sont dégradées, notamment en matière d'accès à l'eau potable. "On a besoin d'eau, l'eau c'est l'essentiel. Pas d'eau, pas de vie", témoigne Imaly, un migrant kurde qui vit sur place. Comment font-ils donc pour se laver ? "Cela fait deux, trois mois que je n'ai pas pris de douche", réplique-t-il, avant de préciser : "On a un coin de douche, mais sans eau, ça ne sert à rien ! On s'en est construit un. L'été dernier on pouvait se baigner dans le lac, mais là il fait trop froid."
Des points d'eau temporaires
En 2017, l'ONU a condamné la France, car l'accès à l'eau est un droit fondamental. Pourtant, aucune solution pérenne n'a été mise en place, à part des points d'eau temporaires. A l'appel de six ONG, un rapporteur spécial des Nations unies est venu faire un nouvel état des lieux : il rendra ses conclusions l'automne prochain.
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