Démantèlement de la "jungle" de Calais : quel sort pour les migrants qui ne veulent pas partir ?
Ce mardi 25 octobre, au deuxième jour du démantèlement de la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais), le problème des migrants qui ne souhaitent pas quitter les alentours du bidonville interroge.
Selon la préfecture, ce mardi 25 octobre au soir, le recours à la force n'est pas envisagé pour l'instant pour les migrants qui ne souhaiteraient pas quitter la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais), mais il n'est pas exclu. "L'État veut que ce démantèlement se passe en douceur par le dialogue pour convaincre les migrants de partir. Mais si ce n'est pas le cas et qu'il reste des oppositions, ils seront interpellés", explique Clément Le Goff en direct de Calais.
Plus de 1 200 gendarmes et policiers mobilisés
Concrètement, il y a deux cas de figure : si leurs empreintes digitales ont été enregistrées dans un pays européen, ils seront expulsés vers ce même pays, sinon ils seront conduits en centre de rétention à Calais. "Plus de 1 200 gendarmes et policiers ont été mobilisés pour mener à bien ce démantèlement", conclut le journaliste.
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