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Crise franco-britannique sur les migrants : "La France doit davantage solliciter Frontex pour aider à gérer la situation", suggère Stanislas Guerini

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Une réunion européenne se tient à Calais (Pas-de-Calais) ce dimanche après-midi, à partir de 15 heures, pour renforcer "la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs".

"La France doit davantage solliciter Frontex pour augmenter ses moyens et être aidée dans la gestion de la situation à la frontière avec la Grande-Bretagne", suggère dimanche 28 novembre sur franceinfo Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche (LREM), alors qu'une réunion européenne se tient à Calais (Pas-de-Calais) ce même jour l'après-midi, à partir de 15 heures, pour renforcer "la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs", en présence des agences européennes de police criminelle Europol et des frontières Frontex et de plusieurs ministres chargés de l'immigration.

"Nous devons trouver des solutions" dans le confit migratoire opposant Paris et Londres, et cela passe notamment par "davantage de mutualisation des moyens européens" via Frontex, mais aussi par "augmenter les moyens" de l'agence européenne des frontières, estime Stanislas Guerini.

Boris Johnson, un "populiste"

De son côté, la ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, n'est plus conviée à la réunion par son homologue, Gérald Darmanin. Cela fait suite à la publication sur son compte Twitter par le Premier ministre Boris Johnson, jeudi 25 novembre, d'un courrier envoyé à Paris, demandant à la France de reprendre les migrants ayant illégalement franchi la frontière avec la Grande-Bretagne.

Un acte "pas digne des relations diplomatiques qui doit exister" entre les deux pays, juge le délégué général du parti présidentiel, qualifiant Boris Johnson de "populiste, renvoyant ses propres problèmes de politique intérieure sur l'Union européenne". Néanmoins, Stanislas Guerini rappelle que "nous avons besoin de nos voisins britanniques, de les faire bouger", les pousser notamment à envoyer des garde-côtes, des agents à la frontière avec la France, pour prendre en compte les demandes d'asile de personnes exilées.

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