VTC : les chauffeurs réclament un tarif minimum
Les chauffeurs de VTC sont mécontents et inquiets pour leur avenir. Plusieurs manifestations ont eu lieu ce samedi 17 février, partout en France, pour demander la hausse du tarif minimum par course.
Encadrée par des policiers, une vingtaine de chauffeurs VTC roulent au pas entre l'aéroport de Roissy (Val-d'Oise) et Paris : ce sont des grévistes en route vers le ministère de Transports pour dénoncer, disent-ils, la précarité de leur profession. "Notre revendication est de demander un tarif minimum", explique l'un des grévistes. 12 euros nets par course contre 4,5 euros aujourd'hui, une fois retirées les commissions prélevées par les plateformes comme Uber. Selon eux, il est impossible de gagner leur vie décemment.
1 700 euros nets par mois pour 60 heures travaillées par semaine
En moyenne, un chauffeur VTC travaille 60 heures par semaine pour un salaire de 1 700 euros nets par mois, soit 7,10 euros par heure, en dessous du SMIC horaire. Si l'opération escargot a été peu suivie à Paris, près de 150 chauffeurs ont bloqué tous les non grévistes près de l'aéroport de Nice (Alpes-Maritimes). À Paris, une délégation a été reçue samedi après-midi par le ministère de Transports, qui dit réfléchir à une hausse du tarif minimal.
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