: Vidéo Plateformes VTC et Loti : des centaines de chauffeurs en colère ont manifesté à Paris
Ils étaient entre 1 200, selon les organisateurs, et 330 selon la préfecture de police, pour leur 5e jour de protestation consécutif.
Il s'agit de leur cinquième journée de mobilisation. Des centaines de chauffeurs travaillant pour les plateformes de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) avec une licence de transport collectif (Loti) se sont rassemblés, mardi 9 février, place de la Nation à Paris, avant de se disperser en milieu d'après-midi.
Sur leurs pare-brises, beaucoup avaient placé des affichettes ou portaient des T-shirts clamant : "10 000 emplois en danger", "On est bien mal loti", ou encore "Valls m'a tué", à l'intention du Premier ministre, Manuel Valls, qui avait reçu le 28 janvier les représentants des chauffeurs de taxi en colère.
Les chauffeurs de VTC ont ainsi protesté contre les assurances données par le gouvernement aux taxis à l'issue de leurs mobilisations. Les taxis reprochent pour leur part aux VTC d'effectuer des courses individuelles au mépris de la loi.
Ils demandent "un arrêt des mesures" à leur encontre
Fin janvier, le gouvernement avait annoncé des "contrôles incessants" pour traquer les chauffeurs de VTC "fraudeurs", et donné jusqu'à fin février à une vingtaine de plateformes de réservation de VTC (Uber, Chauffeur-Privé, SnapCar, etc.) pour se mettre en conformité.
Le député socialiste de Côte-d'Or Laurent Grandguillaume, nommé médiateur par le gouvernement, a entamé dans la foulée des consultations avec les différents acteurs du transport individuel. Mais cela ne suffit pas, a estimé les représentants des "Loti" : "Le gouvernement n'a pas compris qu'il fallait prononcer un arrêt des mesures, le temps que monsieur Grandguillaume mène ses travaux à terme. On négocie en même temps qu'on nous place sur la guillotine", a dénoncé Joseph François, président de l'association Alternative mobilité transport (AMT), place de la Nation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.