Pour l'Urssaf, les chauffeurs Uber sont des salariés comme les autres. Elle se lance dans une bataille juridique contre la société de VTC, sur la question des cotisations versées par l'entreprise à la Sécurité sociale. Aujourd'hui, Uber embauche ses chauffeurs sous le statut de travailleurs indépendants, mais aux yeux de l'administration française, ce sont bien des salariés.Financer la protection socialeEntre le recrutement, la formation et le plafonnement des commissions, les chauffeurs doivent suivre les règles fixées par Uber. L'Urssaf estime que c'est un lien de subordination et réclame plusieurs millions d'euros de cotisation sociale. La somme serait due si les chauffeurs avaient le statut de salarié, mais Uber refuse et rejette les accusations.Plus largement, ce conflit concerne des centaines de plateformes collaboratives en France qui ne participent pas au financement de notre protection sociale.