Ce lundi soir, le gouvernement fait un geste pour calmer la grogne de la profession contre la concurrence des VTC. L'État s'engage à racheter une partie des licences des taxis grâce à un fonds de garantie.
Opération escargot ce matin sur le périphérique toulousain. Des centaines de taxis français, belges et même espagnols mobilisés. Leur objectif est le même depuis trois mois : dénoncer la concurrence des VTC qu'ils estiment déloyale. "Y'a de la concurrence qui ne devrait même pas s'appeler de la concurrence, c'est du vol", s'indigne un taxi. Alors que les taxis paralysent les abords de Toulouse, à Paris le ministère des Transports annonce une mesure forte : le rachat des licences aux chauffeurs qui le souhaiteront.
Le rachat des licences des taxis
La mesure devrait être financée grâce à un fonds de garantie alimenté par les VTC et les taxis eux-mêmes. Un montage encore incertain qui ne satisfait pas ce représentant de la profession. "Je ne crois pas au Père Noël, si je dois accepter pour être taxé une fois encore, je ne suis pas d'accord", explique Mouhssine de l'Union nationale des taxis. Même scepticisme à Toulouse où les taxis ont choisi de continuer leur mouvement demain mardi. Les détails de ce fonds de garantie seront connus d'ici l'été.
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