Conflit taxis - VTC : A Toulouse, la colère des chauffeurs de taxis ne retombe pas
Les chauffeurs de taxis entament ce mardi 5 avril leur deuxième journée de mobilisation dans la ville rose. La proposition du gouvernement de racheter leurs licences ne suffit pas. France 3 fait le point.
Racheter la licence de certains taxis, à Toulouse (Haute-Garonne), la proposition avancée par le gouvernement ne calme pas la colère des chauffeurs. Ce mardi, ils ont de nouveau paralysé les abords de l'aéroport de Toulouse. "Le fait de vendre sa licence, cela veut dire vendre ton marché, abandonner ton marché. On ne peut pas abandonner quelque chose qui nous permet de vivre", explique Frédéric Rico-Simon.
Nouvelle taxe
Même sentiment à Marseille (Bouches-du-Rhône), le rachat de la licence ne règle pas le problème de fond : la concurrence des VTC. "Quoi qu'il en soit même si on nous rachète notre licence, on ne pourra pas lutter de manière loyale face à des gens qui ne paient pas d'impôts en France", estime un chauffeur de taxi marseillais. Pourtant le gouvernement avait cru taper fort avec cette proposition dont le cout est estimé à 4,5 milliards d'euros. Ni l'Etat, ni le contribuable n'auront pas à payer assure le rapporteur de la proposition. Ce sont des taxes sur les plateformes de VTC et de taxis qui financeront la mesure. Les professionnels craignent cette nouvelle taxe et des couts supplémentaires, 135 euros par chauffeur et par mois. Un surplus qui risque d'être répercuté sur le prix payé par le client.
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