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Georges Frêche a adressé une lettre à Laurent Fabius pour s'expliquer sur l'expression qu'il a utilisé à son égard

Il s'agit d'une "lettre personnelle d'explication" et non d'excuses, a précisé samedi l'entourage du président de Languedoc-Roussillon.Dans ce courrier, Georges Frêche explique que l'expression "tronche pas catholique" utilisée contre le député de Seine-Maritime, né dans une famille juive, "n'a pas de connotation religieuse".
Article rédigé par France2.fr
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Georges Frêche se défend de tout antisémitisme et se dit victime d'un "complot" ourdi par Martine Aubry.

Il s'agit d'une "lettre personnelle d'explication" et non d'excuses, a précisé samedi l'entourage du président de Languedoc-Roussillon.

Dans ce courrier, Georges Frêche explique que l'expression "tronche pas catholique" utilisée contre le député de Seine-Maritime, né dans une famille juive, "n'a pas de connotation religieuse".

"Tu connais depuis longtemps mon amitié pour Israël. L'action que j'ai conduite en faveur de la communauté juive en porte le témoignage", poursuit-il.

"L'expression que j'ai utilisée signifie "ne pas avoir confiance en quelqu'un et cela fait vingt-cinq ans que je me méfie de Laurent Fabius", indiquait déjà Georges Frêche dans une interview parue vendredi, dans Le Parisien-Aujourd'hui.

Les mauvaises relations entre les deux hommes ne datent pas d'hier et remontent au congrès de Rennes de 1990 qui avait vu l'affrontement de Lionel Jospin et Laurent Fabius.

Bien qu'exclu du PS pour dérapages verbaux, Georges Frêche restait jusqu'à ce dernier incident, tête de liste des socialistes dans sa région. Mais suite à la polémique, les choses ont changé. N'ayant pas renoncé à ce jour à conduire la liste divers-gauche, il devra affronter l'actuelle maire socialiste de Montpellier lors des prochaines régionales de mars.

Vendredi en effet, en moins de douze heures, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a lancé sa contre-offensive en demandant à Hélème Mandroux de prendre la tête d'une liste concurrente.

Georges Frêche se dit "victime de l'ambition de Martine Aubry qui utilise le Languedoc-Roussillon pour essayer de prendre de l'avance sur ses concurrents dans l'investiture au sein du PS pour la prochaine course à l'Elysée".

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