Gard : les élus demandent une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

Des tonnes de boue dans les rues, sur les places, dans les maisons, le village de Molières-sur-Cèze (Gard) s'est réveillé prisonnier de la boue déversée dans la nuit par les eaux de la Cèze et les pluies diluviennes qui ont dévalé des Cévennes. Les 1 500 habitants sont restés isolés pendant de longues heures et seule l'entraide a permis de faire face. Maintenant dans chaque maison on s'active. Personne n'a échappé au déluge.

18 maisons toujours isolées

Même image de désolation à Saint Martin de Valgalgues (Gard). Le ruisseau s’est transformé en torrent dévastateur en peu de temps, obligeant les habitants de certaines maisons à fuir. 18 maisons sont toujours isolées. Le réseau d'eau est toujours endommagé. Il faudra des semaines pour que le village se relève de cette tourmente. Les élus des communes sinistrées demandent une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.