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Une bombe explose près de l'ambassade d'Indonésie à Paris

La déflagration n'a pas fait de blessés mais a causé d'importants dégâts. Trois hommes seraient recherchés par la section antiterroriste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La rue de l'ambassade d'Indonésie, dans le 16e arrondissement de Paris, après l'explosion d'une bombe, le 21 mars 2012. (THOMAS SAMSON / AFP)

Une bombe artisanale a explosé tôt mercredi 21 mars devant l'ambassade d'Indonésie à Paris. La déflagration a occasionné d'importants dégâts mais n'a fait aucun blessé, contrairement à l'explosion de 2004 au même endroit, qui avait fait quelques blessés légers. Selon une source proche de l'enquête, l'explosion s'est produite à l'angle des rues Cortambert et Nicolo, dans le 16e arrondissement de Paris, "à une heure où peu de gens se trouvent dans la rue".

Selon une information d'Europe 1, trois hommes sont interrogés par la section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Les suspects ont été "interpellés vers 5h40 alors qu'ils circulaient dans le 10e arrondissement de Paris. Leur véhicule correspond à celui aperçu au moment de l'explosion par une gardienne d'immeuble", explique le site de la radio.

Europe 1 a affirmé un peu plus tard qu'ils devaient être relâchés. Les personnes interrogées "n'auraient pas le profil de poseurs de bombes". La police chercherait toujours trois suspects. Aucun message de revendication n'a pour l'instant été trouvé sur les lieux.

Riverains commotionnés et véhicules brûlés

Des témoins affirment avoir vu trois hommes déposer un colis suspect devant le bâtiment. Les policiers ont été prévenus par une personne qui s'occupait des poubelles et qui a aperçu un sac déposé sous la fenêtre de l'ambassade. "Il a regardé à l'intérieur, l'a ouvert et a cru reconnaître un engin explosif puisqu'il a vu une bonbonne avec des fils. Il a lâché le sac, il est parti et il a appelé la police. L'engin a explosé à ce moment-là", a raconté le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Jean-Louis Fiamenghi, qui se trouvait sur place mercredi matin.

"Il n'y a pas de blessé mais des personnes commotionnées dans les appartements mitoyens. Deux véhicules ont brûlé et toutes les vitres ont été soufflées sur un rayon de 50 mètres", a-t-il précisé.

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