Environ 500 personnes sans papier continuaient à occuper samedi la Cité national de l'histoire de l'immigration
Cette occupation, entamée trois jours plus tôt et organisée par la CGT, vise à obtenir du gouvernement qu'il applique un accord conclu en juin avec le ministère de l'Immigration, prévoyant la régularisation de travailleurs sans papiers.
Malgré les évènements, la direction de la Cité a tenu à garder le lieu ouvert au public.
Les visites organisées ont été maintenues.
"Tout se déroule calmement, il n'y a eu aucune dégradation et les sans-papiers aident à faire le ménage des parties communes. Ils ont également accepté de ne pas occuper les étages, où se trouvent les collections", se félicite Luc Gruson, directeur général de l'établissement.
A ce jour, selon la CGT, seuls 58 titres de séjours ont été délivrés sur près de 1900 dossiers déposés dans le cadre de l'accord. Après un premier rendez-vous jeudi au ministère de l'Immigration, une nouvelle entrevue devrait avoir lieu lundi. "Sur le terrain, les préfectures ne tiennent pas compte des accords passés en juin", témoigne une militante CGT dans l'Essonne.
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