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Dix à douze ans de réclusion criminelle ont été requis jeudi à l'encontre d'un gendarme de 42 ans jugé pour viols

Il aurait violé son ex-épouse ainsi qu'une plaignante qu'il avait entendue dans le cadre d'un dépôt de plainte.Dans son réquisitoire, l'avocat général Yves Boivin n'a retenu qu'une partie des accusations "d'actes de pénétrations sexuelles par violence, contrainte et surprise" pour lesquels le gendarme encourt une peine de 20 ans de réclusion.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Devant la cour, l'accusé a reconnu être "addict au sexe".

Il aurait violé son ex-épouse ainsi qu'une plaignante qu'il avait entendue dans le cadre d'un dépôt de plainte.

Dans son réquisitoire, l'avocat général Yves Boivin n'a retenu qu'une partie des accusations "d'actes de pénétrations sexuelles par violence, contrainte et surprise" pour lesquels le gendarme encourt une peine de 20 ans de réclusion.

Le gendarme, suspendu de ses fonctions, est jugé par la cour d'assises du Finistère.

Courant 2004, son ex-épouse avait porté plainte pour trois viols dont un après un rapport consenti, et un autre après une soirée très arrosée en compagnie d'un collègue gendarme à leur domicile dans les locaux de la gendarmerie à Châteaulin, dans le Finistère.

En 2007, le militaire décrit par des proches comme violent verbalement et adepte de sadomasochisme dans ses rapports sexuels, avait reçu dans les locaux de la brigade de gendarmerie du Guilvinec une autre jeune femme venue porter plainte après une agression sexuelle.

L'accusé avait téléphoné à la plaignante pour prendre de ses nouvelles avant de lui rendre visite. Fortement alcoolisé, il avait forcé la jeune femme à plusieurs rapports sexuels.

Devant la cour, l'accusé a reconnu être "addict au sexe" et avoir fait "une grosse boulette" dans l'affaire de la plaignante.

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